Bon, mon premier texte sur ce forum…
Au départ, j’en avais fais plusieurs que j’ai plus ou moins approfondis, avant de les laisser tomber et de choisir celui que je préférais. C’est pas top, vraiment pas long, mais je me suis plutôt amusé à l’écrire, et c’est je pense le principal
Bref, le voici : « Eurêka ! » entendit-on, ce jour là, dans une petite boîte à couvercle bleu. « Je viens de faire une découverte ! Venez tous ! »
LiJÖðúj0 (dur à prononcer…) était en fait un membre de l’espèce Tenebrion Meunier, dont les larves sont appelés vers de farines. [1]
L’insecte faisait partit, comme tous ses confères, d’un micro élevage sensé alimenter le lézard d’au dessus. Pour une raison inconnue, celui-ci était de naissance un peu plus… « bronzé » que les autres, mais faisait parti des plus respecté parmi les siens. Un petit pépère tranquille, aimant faire quelques expériences mais par-dessus tout, manger. Aujourd’hui, il avait décidé de faire les deux. Voici ce qu’il dit, quand la peuplade fut réunie autour de lui :
« Regardez : On prends un peu de farine, quelques œufs, (Il y eu quelques élévations de voix à ce moment, mais on le laissa continuer, parce que c’est quand même LiJÖðúj0 !) un peu d’eau et une ou deux croquettes pour chat écrasés qui tombent régulièrement du ciel, et voilà ! »
« Et voilà quoi ?»
« Ben, on essaie de mélanger comme on peut et… ben, goûtez ! »
Et ils goûtèrent. Tous apprécièrent beaucoup, et allèrent jusqu’à oublier le fait qu’ils mangeaient leur propre progéniture. C’était vraiment, vraiment très bon.
A la suite de ça, beaucoup d’autres recettes furent inventées, mais celle des crêpes (Ils nommèrent cela comme ça) fut, sans aucun doute, la meilleure et de loin.
Peu à peu, ils ne se nourrissaient plus que de ça, et cela changea complètement leur vie, leur hiérarchie social : plus personne n’étaient en dessous de personne ; ils ne pensaient plus au pouvoir, ni à rien d’autre ! Juste à se nourrir, encore et encore. C’était vraiment devenu une obsession. Certains essayèrent de les raisonner, de les persuader d'arrêter, mais ils n’y parvinrent pas, ils furent eux aussi contaminé par le virus(une véritable pandémie…).
Ils s’empiffrèrent pendant un certain temps. En fait, à la fin, ils n’étaient plus que quelques uns, par manque de renouvellement des générations… Quatre derniers survivants [2]. … Quatre derniers qui continuaient à avaler, encore et encore…
Pour le plus grand plaisir de Bubule, le petit Pogona.
[1] Voilà pour le quart d’heure SVT du jour !
[2] Je hais les vans. [3]
[3] Ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas compris, c’est normal.
[4] Ouais, j’avais envie d’en mettre un dernier même si il ne va nul part.
Par votre tranche de jambon personnelle,